Le statut d’auto-entrepreneur est souvent choisi pour sa facilité d’accès. En effet, créer une entreprise par ce biais, ne demande que très peu de démarches. La comptabilité est relativement allégée, car elle ne comporte que quelques obligations, dont l’ouverture d’un compte bancaire relatif à la société, la tenue de livres de comptes, la transmission et l’archivage des factures. Par ailleurs, les charges sociales sont proportionnelles au chiffre d’affaires. De même, ce statut propose aussi des options qui peuvent se révéler être intéressantes, dont le versement libératoire de l’impôt.
Le projet doit toutefois répondre aux exigences de l’auto-entreprenariat, soit 188.700 euros de chiffres d’affaires maximum pour les activités commerciales et 77.700 euros pour les activités de prestations de services et pour les activités libérales.
La formule de la micro-entreprise attire ainsi les personnes souhaitant tester une nouvelle activité ou voulant compléter leurs revenus. La simplicité d’ouverture d’une auto-entreprise ne dispense cependant pas de toutes les écritures comptables au quotidien et donc d’un suivi rigoureux.
Parmi ces obligations comptables, la facturation connaît ces derniers temps, une évolution non négligeable. Défini par l’article 26 de la loi de finances rectificative pour 2022, la dématérialisation se met petit à petit en place pour les auto-entreprises. Cependant, le calendrier est relativement progressif et autorise ainsi une adaptation lente, relative à ce nouveau processus.
Ce procédé a été pensé pour lutter plus efficacement contre la fraude à la TVA, en premier lieu. Mais, il permettra aussi d’aider les auto-entrepreneurs lors des obligations déclaratives de TVA, car les documents seront préremplis. D’autre part, il est aussi censé participer à la compétitivité entre les entreprises, en rendant caduque les délais de paiement. Enfin, le responsable de l’entreprise pourra connaître en temps réel les entrées et les sorties d’argent.
La facture électronique va ainsi devenir obligatoire, mais seulement dans certains cas. Sont ainsi concernés les documents adressés aux clients professionnels, les factures émises seulement en France ou une activité soumise à la TVA.
La mise en place de la facturation électronique débutera le 1er juillet 2024 et ne concernera que les entreprises facturant des marchandises ou des services à des professionnels, tels que des fournisseurs par exemple. Cette obligation s’étendra aux entreprises de taille intermédiaire, dite ETI au 1er janvier 2025, aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux micro-entreprises, à partir du 1er janvier 2026.
Ce nouveau procédé sera aussi accompagné d’une liste de mentions supplémentaires, devant figurer obligatoirement sur les factures. Ainsi, le numéro SIREN et le numéro d’immatriculation au Registre du commerce et des sociétés (RCS) apparaîtront automatiquement, tout comme l’adresse de livraison, si elle diffère de celle du client. D’autre part, doit être mentionné le contenu des opérations facturées, livraisons de biens et/ou prestations de services. Enfin, une mention « option pour le paiement de la taxe d’après les débits » deviendra nécessaire, si tel est le choix du prestataire.
Les entreprises assujetties à la TVA devront par ailleurs procéder à une transmission de données de facturation, autrement nommée e-reporting. Cette opération ne s’adresse qu’aux mouvements non concernés par l’e-invoicing et consiste à renseigner l’administration fiscale sur les données de facturation autres.
Il est bien sûr envisagé des pénalités pour les entreprises qui tenteraient de ne pas respecter ces nouvelles mesures. Ainsi, un manque lors de la facturation électronique sera puni d’une amende de 15 euros par facture, le montant annuel ne pouvant cependant pas dépasser 15.000 euros par an. De même, le non-respect des opérations de e-reporting sera sanctionné par une amende de 250 euros par non-transmission, avec le même plafond annuel que précédemment.
Petit à petit, des plateformes de facturation en ligne sont donc mises en place, pour répondre aux nouvelles exigences de l’administration fiscale.
Cette obligation à venir oblige les auto-entrepreneurs à se tourner vers la facturation électronique. Si certains appréhendent surement ce changement, d’autres ont déjà franchi le pas, appréciant les nombreux avantages de cette formule.
En effet, les tâches liées à la comptabilité sont particulièrement redondantes et chronophages. Leur automatisation est un gain de temps considérable pour l’entrepreneur. De même, les impayés sont traités de façon automatique. Dès le délai de paiement dépassé, un courrier est envoyé au client, lui indiquant le non-règlement de la facture. Le logiciel autorise ainsi une vue d’ensemble en temps réel, des factures réglées ou impayées.
Certains autres avantages ne sont pas non plus négligeables. La facturation répond à des règles incontournables, dont la notification de mentions obligatoires par exemple. Celles-ci sont mentionnées obligatoirement et automatiquement, sans avoir à se soucier d’éventuels ajustements, dus à de nouvelles données édictées par une loi. D’autre part, les documents ne font l’objet d’aucune erreur ou doublon, relativement fréquentes lors de l’utilisation de fichiers Excell ou Word, largement sollicités jusqu’à présent.
Les entreprises ont pour obligation la conservation de leurs documents comptables pour une durée de 10 ans. Le logiciel prend aussi en charge cette opération.
Par ailleurs, la centralisation de toutes les données relatives à l’entreprise, permet d’éviter des recherches parfois infructueuses, concernant les clients, le taux de TVA, les éventuelles remises pratiquées …
Certains logiciels de facturation proposent une personnalisation des devis et des factures. L’entrepreneur peut ainsi inclure un logo, une description de l’entreprise ou une petite phrase de remerciement par exemple.
Surfant sur la vague de la future obligation de facturation dématérialisée, le nombre de site traitant de ce sujet est exponentiel. Chacun propose différents services, dont la gestion des clients, l’édition de factures, les relances pour impayés, une personnalisation des documents ou encore une visualisation de tableaux de bord, permettant d’analyser, en temps réel, la comptabilité de l’entreprise.
En premier lieu, le logiciel choisi doit répondre aux besoins énoncés. Peut-être qu’un simple outil de facturation peut suffire ? A moins que nous n’optiez pour un outil complet de comptabilité, suivant l’activité exercée.
L’ergonomie du site est aussi principale. Il ne s’agit pas de perdre du temps lors de l’utilisation, avec un logiciel alambiqué. Celui-ci doit être particulièrement intuitif et ergonomique. L’élaboration de documents se fera en quelques clics et de façon très simple. D’autre part, testez la réactivité des concepteurs du site. En effet, des questions par exemple doivent trouver réponse rapidement. Les prestataires doivent ainsi être très disponibles et capables de fournir une solution efficace et sans délai.
Certaines entreprises, qui travaillent en collaboration avec un comptable ou un expert-comptable, ont besoin de leur donner accès à toutes les informations. Il paraît opportun de vérifier cette option.
Enfin, les logiciels de facturation vous permettent normalement d’accéder à toutes les données de n’importe où et sur n’importe quel support, qu’il s’agisse d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un téléphone.
La sécurisation des données n’est pas un vain mot. Avec un logiciel de facturation en ligne, les données sont stockées et sécurisés. Ainsi les documents comptables, les fichiers clients sont centralisés et sauvegardés sur un serveur informatique dédié. Ceux-ci se trouvent généralement en France et parfois en Europe.
Confier sa comptabilité à un logiciel qui répond à ces points principaux ne peut être que bénéfique.
Sans attendre le délai imposé par la loi pour l’adhésion à un logiciel de facturation en ligne, de nombreux entrepreneurs ont déjà franchi le pas et profitent quotidiennement des avantages liés à ce nouvel outil.
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